Un article rédigé pour La Gazette des femmes.
Chaque année, les festivals de musique pullulent. Qu’il soit à Montréal ou à Gaspé, à Trois-Rivières ou à Tadoussac, le public a l’embarras du choix pour voir les artistes qu’il préfère. Mais, alors que l’été amène son lot de têtes d’affiche, un redoutable ver d’oreille refait surface : où sont les femmes*? Solutions concrètes en deux temps pour améliorer leur présence dans les événements musicaux…
* Le terme femmes inclut aussi les femmes trans.
La (satanée) même rengaine
La parité en musique (comme dans bien des domaines) semble difficile à atteindre, et plusieurs raisons invoquées pour expliquer cette situation (indisponibilité, peur d’un débalancement dans la programmation, etc.) laissent de nombreuses artistes sur leur faim. Pas pour rien qu’en 2017, Safia Nolin, Ariane Moffatt, Les sœurs Boulay et plusieurs autres dénonçaient, dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir, l’absence de femmes dans les rendez-vous musicaux.
À la suite de cette lettre, le mouvement F*EM (Femmes en musique) a été lancé, accompagné d’une page ainsi que d’un groupe privé de discussion sur Facebook pour les femmes et les personnes non binaires qui évoluent dans le milieu.
Depuis, plusieurs festivals ont fait leur mea culpa et ajusté leurs flûtes, mais il reste manifestement beaucoup de travail à accomplir. Surtout quand on entend le président-directeur général d’un gros événement dire : « On n’a pas porté d’attention particulière à ce volet-là. Désolé de voir qu’on n’a pas pu le constater par nous-mêmes avant. » Décevant. Pour contrer ce type de réponse trop facile, voici une petite liste d’idées constructives permettant de s’assurer – ou du moins de se rapprocher – d’une parité souhaitable et souhaitée.
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Photo de une: Lechon Kirb via Unsplash